Mannevillette au fil de son histoire…
L'Histoire des origines à nos jours
Des origines à nos jours…
Magna Villa
Les tous premiers documents qui citent Mannevillette datent de la fin du XIème siècle, alors mentionné « Magna Villa », en latin « le grand domaine ».
Pour voir tous les détails jusqu’en 1182, quand le roi d’Angleterre Henri II Plantagenêt règne alors sur toute la moitié ouest de la France :
Le fief, les seigneurs et la transmission des biens…
Le 17 janvier 1585 quand Robert de Hanyvel devient le nouveau seigneur de Mannevillette, village dont ses descendants porteront le nom à partir de 1614…
… à la Révolution de 1789.
De nombreux rebondissements vont parsemer l’histoire des seigneurs de Mannevillette, qui devront abandonner en 1719 terres et seigneurerie à David François Grenier, seigneur de Cauville et de Raimbertot. Les Grenier de Cauville demeureront les seigneurs de Mannevillette jusqu’à l’abolition des titres féodaux en 1789.
Le blason de Mannevillette
Les épis et les étoiles sur fond d’azur rappellent la vocation agricole de la commune et les grands espaces. Les épis évoquent les armoiries des Grenier, seigneurs du lieu. Les étoiles pour les ancêtres marins de la famille.
Les Mairies de Mannevillette
La Révolution, les municipalités, le curé Gaudefroy…
En 1790 des élections mettent en place pour la première fois des municipalités communales. Le premier maire de Mannevillette est Pierre Rozier, jusqu’à sa mort en 1805. Lui et ses successeurs connaîtront bien des difficultés tout au long de leurs mandats.
Augustin Gaudefroy aussi, curé dans la paroisse pendant 40 ans. De la vente des biens du Clergé en 1790 au regroupement des paroisses en 1813.
La famille Maillard
Elle a donné 3 maires à la commune :
- Célestin de 1896 à 1913 ;
- Son fils Rémi de 1935 à 1948, tous deux sont décédés pendant leur mandat ;
- Gérard de 1952 à 1989.
L'école d'antan
Au fil de ces deux derniers siècles, l’école devenue une instruction publique, gratuite et obligatoire, a vu ses locaux évoluer avec elle.
En 1843, une première maison d’école avec un logement pour l’instituteur est construite près du cimetière. Mais le nombre d’élèves augmentant très vite, elle devint trop petite et un autre bâtiment à usage de mairie et d’école fut construit à l’emplacement actuel. L’instituteur et secrétaire de mairie Jean-Baptiste Natin s’y installe en 1887, et y restera jusqu’à sa retraite en 1913.
Après la guerre, ces fonctions sont assurées par une femme : Juliette Adeline Bellelle, veuve de guerre.
En 1946, un couple d’enseignants Roland et Andrée Renaud s’installe à Mannevillette. Ils exerceront jusqu’à leur retraite prise en 1976, contribuant à la vie associative et sportive du village, et seront suivis par Philippe et Dominique Paumelle. L’instituteur sera le dernier enseignant à être en même temps le secrétaire de la mairie jusqu’en 1990.
L'église Notre-dame de l'Assomption
La période contemporaine, l'église et la suite…
Au XIXème siècle, les municipalités qui vont se succéder devront mettre en place une véritable instruction publique.
Pendant ce temps, l’église continue de se dégrader… jusqu’à sa restauration totale en 1996, pour le clocher roman du XIIème siècle et tout l’édifice.
Après la guerre de 1914, l’école et le secrétariat de la mairie sont tenus pour la première fois par une femme. C’est un double poste qui va perdurer jusqu’en 1990.
Ancienne dépendance de l’abbaye de Valmont, puis de celle de Saint-Ouen de Rouen, l’église de Mannevillette n’offre plus d’intérêt aujourd’hui que pour sa tour du XIIe siècle. Déjà modifiée au XVIe siècle, l’église a surtout été entièrement reconstruite en briques en 1888. Et comme son axe a été tourné à cette époque vers le nord, la base de la tour ne se trouve plus située comme autrefois entre la nef et le choeur, mais elle sert désormais de porche. Sur chaque pan de la tour s’ouvrent deux élégantes baies à triple rouleau, recoupées par une colonnette en délit soutenant un tympan nu. Une corniche à modillons supporte la toiture qui est une élégante flèche de charpente à huit pans couverte d’ardoises. Cette belle tour s’apparente aux tours voisines d’Angerville l’Orcher et de Saint-Laurent de Brévedent.
D’après les recherches de Claude Goupil | Crédit photos © Mairie de Mannevillette